Kia Ora
Wwoof à Te Anau
Mosquitos vs Sandflies
C'est beau, c'est magnifique
Bivouac en NZ
Wwoof à Port Ligar
L'île du Nord
Wwoof à Ngaruawahia



Wwoof à Te Anau [posté par Marie le 10 mars 2011]

Notre première expérience de wwoofer nous laisse un sentiment assez mitigé.
Un peu rude de se retrouver femme de ménage pour gagner sa croûte à l'autre bout du monde... Surtout quand l'hôtesse de maison m'explique comment je dois faire la vaisselle ou laver les vitres... Ce n'est finalement pas complètement naturel de s'occuper d'une maison qui n'est pas la sienne, et je me demandais parfois pourquoi je passais autant de temps à la briquer... Moi qui pensais participer aux tâches quotidiennes d'une ferme et apprendre plein de choses... Mais bon, c'est la règle du jeu (en contrepartie on a le gîte et le couvert), et il faut bien reconaître que les travaux de la ferme avec Mathilde dans nos pattes qui ne comprend pas bien pourquoi on ne s'occupe pas d'elle et qui passe des demi journées à pleurer ne représentent pas non plus un idéal en soi... Alors on coupe la poire en deux, un peu de travaux d'extérieur, et un peu d'entretien d'un intérieur qui en a grand besoin...
Ceci étant dit, nos hôtes nous ont très bien accueillis. La ferme très agréable est basée en plein Southland, à 20 km de Te Anau, au milieu de paddocks entourés des montagnes à l'Est, au Nord, à l'Ouest et au Sud ! Passionnés de rando et grands connaisseurs de leur région (et de leur pays en général) ils nous ont très bien orientés vers les coins à découvrir, les balades à faire, les lieux de bivouac à privilégier.
Grant et Christine sont éleveurs : moutons pour la laine, quelques alpacas, rennes pour la viande exportée en Allemagne et vaches. Avec eux on parcourt les paddocks en Quad ou en camion. Leur fille Georgia accompagne depuis toute petite sa mère dans toutes ses activités.
Parmi les tâches réalisées, on notera pour Gildas l'aide à la tonte des moutons, la fabrication d'une veranda et la peinture intégrale de celle-ci, les foins, le nettoyage du matériel de cheval (sellerie...)... Pour moi, le défrichage des chardons (écossais) à coups de bêche, un peu de jardinage, le décrottage de la cabane à poules, le ménage (vous l'aurez compris !), un peu de racomodage et même, ce que je ne fais jamais en France, du repassage ! Mais par jour de forte pluie, c'est pas si mal finalement ! Pour Gildas et moi réunis : les chardons, encore, et le nettoyage de printemps du tracteur, qui redevient tout beau tout neuf.
Le meilleur moment est le repas du soir, tout le monde est détendu après sa journée de travail et c'est un bon moment de discussion et d'échange avec nos hôtes. C'est moi qui cuisine donc pas de soucis à ce niveau et pour mon plus grand plaisir mes hôtes aussi apprécient, se régalent et se resservent (on m'avait dit que les néo-zélandais n'aimaient pas forcément la cuisine française et inversement), il faut dire que je leur mijote de bons petits plats : gratin de pommes de terre, chou fleur à la béchamelle, ratatouille, patates roties... Ici c'est viande et légumes à volonté, comme ça tout le monde est content : Gildas pour la viande (et notamment la viande de renne, appelée "vinessen", très goûteuse) et moi pour les légumes. Le midi, c'est self-service dans le frigo, pas mal aussi comme formule.
Nous logeons dans une caravane accolée à la maison, que Mathilde a tout de suite adoptée pour son format et les livres d'enfants qui l'y attendaient. Nous restons 15 jours chez nos premiers hôtes et partons ensuite pour 15 jours en vadrouille pour rejoindre la partie Nord de l'île du Sud...

Mathilde et les alpacas
Dans les paddocks
Les vaches
copyright Gildas BINAGOT 2025. Tout le contenu de ce site est soumis au droit d'auteur.
Tout contrevenant se retrouverait avec les deux genoux brisés à coups de manche de pioche s'il venait à se faire prendre.